La nouvelle génération des viticulteurs a compris qu’elle ne peut plus travailler comme le faisaient ses pères. Alors, ils utilisent de plus en plus de moyens chimiques et mécaniques pour faire le vin. En plus, la notion de "mauvaise récolte" n'est plus un problème si grave qu'autrefois, et les rendements ont beau- coup augmenté - mais cela influence la qualité du vin. Alors il y a de nombreux vignerons qui pensent qu’une production réduite est plus soignée.

Il y a quelques méthodes nouvelles de participer à la culture de la vigne: Par exemple on y trouve des coopératives - cela veut dire que plusieurs vignerons s’associent et regroupent leur production à un endroit bien précis pour limiter des dégâts possibles. Le résultat est qu’ils produisent un vin du terroir souvent correct mais sans plus - on ne peut plus reconnaître les particularités précises de tel ou tel sol.

Il y a aussi des vignerons qui s’endettent pour se mettre à leur compte. Ceux-ci veulent créer un vin de première qualité, mais un grand nombre de ces gens n’a pas le succès espéré.

De plus, on trouve des vignerons qui vendent seulement les raisins à des négociants - c’est un phénomène courant aux Etats-Unis.

Des entreprises riches (qui n’ont vraiment rien á voir avec le vin) achètent des vignobles ou des châteaux qui sont très bien placées et réputées. Ce développement est naturellement "tragique" pour la fierté française, parce que les entreprises voient la culture de la vigne seulement comme un investissement, ainsi ils attendent de bons bénéfices - mais cela ne garantit pas la qualité du produit.